2017 01 23 • Bref astro-portrait
Anniversaire Édouard MANET : 23 janvier 1832, Paris – 30 avril 1883, Paris.
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Peintre français majeur de la fin du XIXe siècle.
Principales dominantes astrales
VERSEAU – Maison VI sous le signe de la Vierge : Innovation et travail incessant.
Avec trois planètes :
. Soleil, maître du Lion à l’Ascendant et en pointe de maison XII (Poissons, la mer).
L’indépendance d’esprit de Manet et son obstination à choisir des sujets simples déroute son maître Thomas Couture (1815-1879). Dès ses premiers jours à l’atelier de ce dernier, Manet disait déjà : « Je ne sais pas pourquoi je suis ici ; quand j’arrive à l’atelier, il me semble que j’entre dans une tombe ».
Ses séjours répétés à Boulogne-sur-mer permettent à Édouard Manet de développer un genre qui l’a toujours beaucoup attiré : les marines et l’univers de la mer (dont Clair de lune sur le port de Boulogne).
. Uranus, maître du Verseau.
Précurseur de la peinture moderne qu’il affranchit de l’académisme.
. Jupiter, maître du Sagittaire en pointe de maison V sous le signe du Lion.
Édouard Manet, d’après la description qu’en fait Antonin Proust (1832-1905, camarade d’enfance de Manet, a été le premier « ministre de la Culture » de la République), était un jeune homme plein d’assurance, volontiers amical et sociable. C’est pourquoi l’époque de ses premiers succès est aussi celle de son entrée remarquée dans les cercles intellectuels (dont ses amis Baudelaire_1821-1867_, puis Émile Zola_1840-1902_ et enfin Stéphane Mallarmé_1842-1898_), et aristocratiques parisiens. Au fur et à mesure que Manet gagne en âge, un nombre grandissant de jeunes artistes se réclament de son esprit en s’opposant à leur tour à l’adadémisme (« art pompier ») et vont se rapprocher de lui en formant le groupe dit « des Batignolles » avec Paul Cézanne (1839-1906), Auguste Renoir (1841-1919), Frédéric Bazille (1841-1870) ou Claude Monet (1840-1926, son ami intime). Manet est également très lié à Edgar Degas (1834-1917) avec lequel il vivra les heures sombres de la guerre franco-prussienne de 1870, se trouvant d’autres affinités pendant la Commune de Paris par leur opposition conjointe au parti versaillais. C’est à partir des récits d’Henri Rochefort (1831-1913) qu’il a demandé à rencontrer, qu’il compose deux tableaux intitulés L’Évasion de Rochefort .
Il conserve cependant son approche personnelle faite de composition soignée et soucieuse du réel, et continue à peindre de nombreux sujets, en particulier des lieux de loisirs (quartier de l’actuelle avenue de Clichy) comme Au Café (1878), La Serveuse de Bocks (1879) et sa dernière grande toile Un bar aux Folies Bergère (1881-1882), mais aussi le monde des humbles (Paveurs de la Rue Mosnier, 1878) ou des autoportraits (Autoportrait à la palette, 1879).
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Ascendant LION à 28° 54’, donc limite Vierge qui renvoie à son Soleil en maison VI.
Bien qu’élevé dans une famille austère (Son père était un haut fonctionnaire au ministère de la Justice), le jeune Édouard découvre rapidement le monde artistique grâce à l’influence d’un oncle monarchiste assez excentrique (l’enfant est témoin de ses discussions politiques avec son père fervent républicain), le capitaine Édouard Fournier, qui fait apprécier les grands maîtres à ses neveux Édouard et Eugène, son frère, dans les galeries du musée du Louvre.
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Milieu du Ciel en TAUREAU, la nature.
Vénus, maître du Taureau, est en maison IV du Cancer (l’histoire) est en :
. Conjonction à Mars (les combats) et à la pointe de maison V (Lion) en Sagittaire (les voyages).
En décembre 1848, il s’embarque au Havre comme pilotin sur le bateau école Le Havre et Guadeloupe, à destination de Rio de Janeiro. Ses deux séjours au Brésil lui ont donné un goût certain pour l’exotisme. L’influence de ce voyage est perceptible dans nombre de ses œuvres, et ses voyages en bateau lui ont inspiré des paysages marins avec scènes de port (Clair de lune sur le port de Boulogne, 1869 – Le Départ du vapeur de Folkestone, 1869) ou sujets historiques comme Le Combat du Kearsarge et de l’Alabama (1865) ou L’Évasion de Rochefort (1881).
Manet complète sa formation chez le peintre Thomas Couture par une série de voyages à travers l’Europe : on trouve trace de son passage au Rijksmuseum d’Amsterdam en juillet 1852. Il fait aussi deux séjours en Italie : le premier, en 1853, lui offre l’occasion de copier la célèbre Vénus d’Urbin du Titien, à la galerie des Offices de Florence. À La Haye, il copie La Leçon d’anatomie de Rembrandt. Au cours du second voyage en Italie, en 1857, Manet revient dans la cité des Médicis pour y croquer des fresques d’Andrea del Sarto. Outre les Pays-Bas et l’Italie, l’artiste a encore visité en 1853 l’Allemagne et l’Europe centrale, en particulier les musées de Prague, Vienne, Munich ou Dresde.
Il immortalise donc en 1865 une bataille navale de la guerre de Sécession qui s’est déroulée au large de Cherbourg, le 19 juin 1864, entre le navire fédéral Kearsarge et le bâtiment confédéré Alabama : Le Combat du Kearsarge et de l’Alabama. Il réalise également une grande toile sur L’Exécution de Maximilien de Habsbourg, scandalisé par la manière dont Napoléon III après en avoir imposé l’instauration au Mexique, l’a privé du soutien des troupes françaises.
. Carré à Saturne maison I (Bélier) en Vierge pointe de II maison du Taureau (la nature, les arts manuels).
Nombre de ses toiles sont sous l’influence de la tauromachie, Homme mort, Course de taureaux, La Corrida, Le Matador saluant, Combat de taureau.
Ses tableaux suivants, Lola de Valence, La Femme veuve, Combat de taureau, Le Déjeuner sur l’herbe ou Olympia, font scandale. Manet est rejeté des expositions officielles.
Aux contacts de Claude Monet, Auguste Renoir ou Berthe Morisot (1841-1895), il délaisse en partie la peinture d’atelier pour la peinture en plein air à Argenteuil et Gennevilliers, où il possède une maison. Il peint aussi des natures mortes, souvent réalisées pour des raisons financières (Manet parvenait plus facilement à les écouler que ses portraits), elles n’en montrent pas moins le grand art du peintre, qui parvient à représenter fleurs, fruits et légumes dans une véritable mise en scène dramatique.
Manet travailla également la gravure et réalisa en tout près d’une centaine d’estampes. Il a gravé aussi des illustrations : Le Corbeau (1875) d’Edgar Allan Poe (1809-1849) traduit par Stéphane Mallarmé, ainsi que quatre compositions sur bois pour L’Après-midi d’un faune (1876) de ce dernier. Il a également utilisé la technique de la mine de plomb et le lavis à l’encre de chine pour deux Annabel Lee (1879-1881 et pour deux fiacres.
Sur sa tombe, un ex-libris gravé par Félix Bracquemond (1833-1914) en 1890 « Manet et manebit » (en latin « Il demeure et demeurera », jeu de mots sur le nom du peintre), peut résumer le sentiment général du monde des arts après sa disparition.
Carmela Di Martine
22 janvier 2017
Sources et photo : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Manet
Par Nadar — http://www.stellaweb.ch/nadar/pg/manet.htmhttp://i.imgur.com/OC7D9.jpg, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21593
Photo : Par Nadar — http://www.stellaweb.ch/nadar/pg/manet.htmhttp://i.imgur.com/OC7D9.jpg, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21593